4 mai 2012
Aux soins du Ministre des Affaires Étrangères
du Canada, Honorable John Baird,
Monsieur,
Par la présente, laissez-moi réagir vertement à l’égard de la complicité du gouvernement conservateur dans sont implication avec les pays de la zone Euro, les États Unis d’Amérique du nord ainsi qu’avec l’État d’Israël dans ce qui est devenue la plus vaste opération pour le contrôle des hydrocarbures en Afrique du Nord et au Moyen-Orient.
Les signes avant-coureurs dans cette stratégie funeste consistant à bâtir des unités de résistances armés financées par des programmes fallacieux occidentaux tels que nous avons toutes et tous été témoins lors de la mainmise de la République Arabe Libyenne en automne dernier laissaient déjà présager ce qui adviendrait de la prochaine victime dans la mire du néo-libéralisme soit la République Arabe Syrienne. Affaiblir ce dernier étant très opportun puisque celui-ci exerce une pression indue sur le Liban qui à son tour contient une redoutable force dirigée par ce qui est tenue d’appeler ’’les fous de Dieu ’’ soit les combattants du Hezbollah. Rappelons-nous, cette armée de résistance Chiite qui teint tête à l’invasion du Liban en 2006 dans laquelle,Israël fût responsable de la mort de 1300 citoyens innocents, dont près de 400 enfants, à l’époque. Le Hezbollah étant né des victimes des camps de Sabra et Chatila, ces camps de réfugiés palestiniens qui, sous la complicité d’Ariel Charon, alors ministre de l’armée israélienne, cautionna le carnage de milliers de femmes, enfants et vieillards, perpétré par les Phalangistes chrétiens sous la commande du général Addad, lui-même sous la commande de Charon.
La République Islamique d’Iran, La République Arabe d’Irak, ainsi que La République Arabe Syrienne ne figurant pas du bon côté des pays collaborateurs de l’occident tel que le Conseil Suprême des Armés de la République Arabe d’Égypte. Ce Conseil corrompu orchestrant des législatives truffés d’irrégularités dont le président élu, en bout de ce suffrage, n’obtiendra que de maigres pouvoirs consultatifs. Donc, ce Conseil bénéficiant toujours des largesses, des États Unis, cautionnée par le monde occidental, pour bonne conduite recevra quelques milliards de dollars afin de contenir ses généraux pouvant, par ailleurs, devenir hostile à l’expansion du grand Israël dont une intensification des violations de droits humains dans la Bande de Gaza demeure dans les stratégies fort probantes pour le ministre de la défense israélienne, M. Ehud Barak. Rappelons-nous que cette région de la Palestine composée essentiellement de camps de réfugiés issues des guerres Israéliennes de 1948 et de 1967 est sous l’emprise d’un Blocus totale depuis les législatives de 2005 ayant porté le Hamas, parti islamique, au pouvoir dans la plus grande démarche démocratique, sous supervision d’observateurs onusiens.
Je m’explique mal comment un gouvernement canadien peut souscrire à de tels plans machiavéliques ayant causé la mort tragique de dizaine de milliers de victimes innocentes.
Le vieux procédé étant toujours gagnant. À savoir de financer des groupes rivaux du régime répressif et ainsi créer de toute pièce une insurrection armée qui aura besoin de renfort au nom de la démocratie et des Droits Humains. C’est à ce moment que les collaborateurs occidentaux se lèveront afin de condamner ces massacres de civils et exigeront des résolutions du Conseil de Sécurité des Nations Unies. Lorsque misent en place, ces Résolutions exigeront des élections libres et c’est alors que l’occident financera le candidat pro-occidental ayant un plan de rénovation substantiel tels que : privatisations des grandes infrastructures industriels et administratives du pays transfert massif des fonds publics vers les entreprises privées enfin, établir une tutelle via les grandes institutions de Bretton Wood : la Banque Mondiale de développement, le Fonds Monétaire International et sans oublier l’Organisation Mondiale du Commerce privant l’ensemble de ces pays de tout leviers afin de pourvoir à leurs vrais développement.
La politique étrangère du Canada étant devenue une succursale des intérêts américains, eux-même à la solde des intérêts du capital juif israélien. Ce branle-bât conduisant sans l’ombre d’un doute à isoler davantage la République Islamique d’Iran, prochaine cible au terme de la chute du dictateur Bachar al-Hassad. Le monde musulman ainsi démembré en plusieurs fragments, encadré par les nouveaux acteurs en poste sous contrôle occidental redeviendra servile. Cette restructuration étant devenue plus que nécessaire dans un contexte où la menace de certaines forces contrevenaient sérieusement à l’hégémonie toujours plus féroce du capital mondiale unifié guidé par la logistique de Washington.
Le Canada n’a-t-il pas manifesté son intérêt, non sans suspicion, de la part des organisations démocratiques du pays à l’égard de son obsession pour l’achat d’une soixantaine d’avions de combat f-35 au prix très approximatif de quelque 16 milliards de dollars. Ces avions jugées,par nombres d’experts, inaptes sous notre continent mais plutôt curieusement bien adaptée pour le combat dans les pays arabes cache-t-elles une quelconque stratégie
ayant pour objectif de participer, à titre de bon sujet auprès de notre maître États-uniens, à une possible intervention en Iran ?- Nous apprenions,à cette égard, il y a quelques mois, que des pilotes et des avions de combat canadiens s’entraînaient au Koweït ainsi qu’en Barbade ce qui à mon humble avis, ressemble de très loin à notre climat nordique concernant la défense du territoire canadien plutôt situé au nord du 49ième parallèle.
Avons-nous perdu toute raison où est-t-il plutôt une simple question de gagner du temps en acceptant de plier l’échine devant ces forces malveillantes qui gangrènes nos relations avec l’ensemble des pays solidaires prônant de nouveaux modèles porteur d’avenir et de fait, échappant au capital unifié du néolibéralisme occidental.
En espérant humblement une réponse de votre part, Veillez agréer, honorable John Baird, l’assurance de mes salutations distingués en regard de ce drame préoccupant au Moyen-Orient.
Jean Léger, membre de la Coalition pour la Justice et la Paix en Palestine,Qc.