Comme elle négocie en cartel avec la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ), qui a également obtenu un mandat de grève, l’APEQ discutera dans les prochaines semaines avec ses collègues de la CSQ pour faire le point sur les négociations et déterminer les étapes à venir.
« En éducation, voter la grève est toujours déchirant et celle-ci n’est jamais exercée de gaieté de cœur. Mais les besoins sont tellement importants dans les écoles et les centres que les enseignants sont exaspérés et ils ont envoyé un message très clair. Ils veulent des conditions de travail qui leur permettent de faire leur travail et de répondre aux grands besoins des élèves, mais c’est l’impasse aux tables de négociation. Le gouvernement doit nous entendre. Il faut que ça change maintenant ! », a fait savoir Heidi Yetman, présidente de l’APEQ.
Rappelons que le personnel enseignant réclame notamment des améliorations significatives en ce qui concerne la composition des classes et les services aux élèves en difficulté. Il exige aussi un allègement de la tâche, de meilleurs salaires, de meilleures conditions d’entrée dans la profession et moins de précarité.
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