Conciliation
Après une offre insultante le 29 octobre et un premier coup de semonce le 6 novembre, le Front commun a demandé l’intervention d’un conciliateur, la semaine dernière, afin de faciliter les échanges à la table centrale avec le gouvernement. « Nous espérons que cela crée du mouvement à la table, car nous en avons grandement besoin », ont déclaré les porte-paroles.
Appui de la population
Parallèlement, un sondage SOM paru hier matin révélait que 7 Québécois sur 10 appuient les travailleuses et les travailleurs des services publics. « Le gouvernement tente de monter la population contre nous, mais il doit se rendre à l’évidence : elle est derrière nous. Il doit comprendre que le statu quo, dans nos réseaux publics, n’est pas tenable. Pourtant, la ministre LeBel propose toujours de nous appauvrir. Le rattrapage salarial et la protection du pouvoir d’achat, ce sont des priorités légitimes. Si c’était valable pour les parlementaires, ça l’est tout autant pour les femmes et les hommes de la santé et des services sociaux, de l’éducation et de l’enseignement supérieur ! », concluent les porte-paroles du Front commun.
Faute d’ouverture de la part du gouvernement aux tables de négociation, les membres du Front commun continueront d’augmenter la pression. Les organisations syndicales membres du Front commun réitèrent tout de même qu’elles sont prêtes à négocier, en tout temps et intensivement, pour parvenir à une entente négociée et satisfaisante pour leurs 420 000 membres. Rappelons que les membres ont voté à 95 % en faveur d’un mandat de grève générale illimitée, précédée de séquences de grève.
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