Dans les secteurs institutionnel-commercial et industriel, l’Association de la construction du Québec a remis de l’avant ses demandes attaquant la conciliation travail-famille. C’est ces demandes qui sont au centre du conflit de travail actuel.
Dans tous les secteurs, les offres salariales présentées étaient aussi insuffisantes. L’Alliance syndicale refuse que les 175 000 travailleuses et travailleurs de la construction s’appauvrissent au cours des quatre prochaines années.
Le gouvernement du Québec déposera une loi spéciale demain matin à l’Assemblée nationale. « Demain, nous verrons qui le gouvernement choisira entre les 175 000 travailleurs et travailleuses et leurs familles ou les patrons et leurs chums », a déclaré Michel Trépanier, porte-parole de l’Alliance syndicale de la construction.
Un message, un commentaire ?