« Loto-Québec joue avec les droits des travailleurs : la direction ne veut pas négocier. Lundi, tous les croupiers se rendront à une rencontre extraordinaire pour discuter des prochaines mesures à prendre. Les croupiers misent sur les moyens de pression pour faire avancer les pourparlers qui stagnent depuis trop longtemps », a expliqué Jean-Pierre Proulx, conseiller syndical au SCFP.
Les croupiers sont sans contrat de travail depuis mars 2013. Les syndicats des croupiers des deux casinos revendiquent une table commune et une négociation intensive et sérieuse.
« Nous sommes conscients que l’été représente la haute saison pour les casinos, mais les seuls qui sont à blâmer pour cette situation désagréable font partie de la direction chez Loto Québec », a ajouté le conseiller syndical.
Les 750 croupiers du Casino de Montréal ont voté pour des moyens de pression allant jusqu’à la grève le 28 mai dernier, alors que les 350 croupiers du Casino du Lac-Leamy ont pris le même vote le 10 juin.