Pour la présidente du Syndicat des employé(e)s de magasins et de bureaux de la SAQ (SEMB-SAQ-CSN), Katia Lelièvre, le message est on ne peut plus clair. « Après 16 mois de négociation, la SAQ maintient encore toute une série de demandes de reculs à différents chapitres de notre convention collective. Nous négocions pour améliorer notre sort comme la conciliation famille-travail, pas pour reculer ! Nos membres ont parlé. Nous ne souhaitons pas de conflit de travail mais nous refusons aussi d’aggraver la situation. »
Environ 70 % des membres du SEMB-SAQ-CSN travaillent à temps partiel ou occasionnellement. Ceux-ci souhaitent diminuer la précarité, avoir plus de stabilité et par le fait même s’assurer des revenus décents et plus prévisibles. Les propositions de la SAQ vont complètement en sens inverse. Les questions financières n’ont pas encore été abordées en négociation.
Le président de la Confédération des syndicats nationaux, Jacques Létourneau appuie sans réserve les salarié-es de la SAQ. « Le succès de la SAQ, c’est d’abord l’engagement de ses employé-es. C’est courageux de leur part de choisir de se tenir debout pour défendre leur droit à une vie de famille et à un revenu décent. La SAQ doit saisir cette occasion pour convenir d’un règlement satisfaisant. Ils ont droit à ce respect de leur employeur ».
Quant à la présidente de la Fédération des employé-es de services publics (FEESP-CSN), Nathalie Arguin, elle salue le message clair envoyé par les salarié-es. « Nous pouvons être très fiers de ce que les employé-es de la SAQ ont construit au fil des années. Les demandes patronales ont été reçues comme une insulte. Grâce à leur travail, la SAQ bat des records. Les gestionnaires de la SAQ qui empochent des bonis grâce à cette performance doivent leur témoigner plus de respect ! »
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