Les négociations achoppent sur les salaires, les assurances collectives ainsi que sur la nécessité d’introduire des primes. Ainsi, les offres patronales sont inférieures sur le plan salarial à tout ce qui s’est signé comme condition de travail récemment dans l’Est du Canada ainsi que dans les aéroports régionaux et à l’aéroport de Québec. C’est aussi le cas au chapitre des assurances collectives.
« Nos membres sont offusqués de voir qu’on leur propose des salaires et une contribution patronale aux assurances collectives moindres que dans les autres aéroports, c’est un manque de respect. Ça se reflète dans l’ampleur du vote de rejet des offres patronales », explique le représentant syndical des Métallos, Michel Courcy.
Les agents de contrôle réclament également la mise en place de primes en lien avec certains quarts de travail de soir, de nuit, de fin de semaine ainsi qu’avec les certifications requises pour occuper certains emplois spécifiques.
« Alors que le recrutement de travailleurs est difficile, il est simplement normal que le salaire et les primes reflètent mieux les exigences du travail demandé. Dans un contexte de pénurie de main‑d’œuvre, ce serait aussi à l’avantage de l’employeur d’améliorer les conditions de travail », poursuit Michel Courcy.
Les quelque 950 membres de la section locale 9554 ont maintenant en main un mandat de grève. Le Conseil canadien des relations industrielles doit toutefois statuer au préalable sur le niveau de maintien des services requis en cas de grève.
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