Pour la FNEEQ-CSN, qui représente 85 % du corps enseignant au collégial, la partie patronale a échoué à un test important pour répondre aux besoins actuels du réseau collégial. « Après des années d’austérité, force est de constater qu’il n’y a actuellement aucune ressource financière sur la table, alors que l’État québécois a accumulé des milliards de surplus. Tout comme ses prédécesseurs libéraux, le ministre Roberge ne se préoccupe pas de la surcharge de travail et de la précarité alors que plus de 40 % des enseignantes et des enseignants au régulier sont précaires et la totalité à la formation continue », affirme Yves de Repentigny, vice-président responsable du regroupement cégep.
La FNEEQ-CSN est d’avis que cette négociation devra permettre de régler de nombreux problèmes qui menacent la pérennité du réseau collégial sur l’ensemble du territoire. « Nous aurons de nombreuses solutions à présenter à la partie patronale dans les prochaines semaines pour consolider et assurer la pérennité du réseau collégial. Il est important de le rappeler : les conditions de travail des profs, ce sont aussi les conditions dans lesquelles les étudiantes et les étudiants reçoivent l’enseignement », ajout-il.
Lors de cette négociation, la FNEEQ-CSN veut régler des problèmes concernant la formation continue, la précarité, la tâche d’enseignement et son aménagement, l’organisation du travail, les ressources, le financement, l’autonomie professionnelle, la consolidation et la transformation du réseau collégial et la rémunération.
Pour marquer le début de la négociation, les profs de cégep seront appelés à se mobiliser dès janvier, dans le cadre de la rentrée.
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