Entre le 6 et le 16 mai prochain, les membres de la FIPEQ-CSQ travaillant en CPE seront appelées à se prononcer en faveur ou non d’un mandat de grèves progressives à exercer au moment jugé opportun. Rappelons, encore une fois, que les conventions collectives sont échues depuis plus d’un an, que les revendications syndicales ont été déposées depuis sept mois déjà, et que le gouvernement n’a toujours pas déposé sa première offre, tant financière que normative.
Plainte de mauvaise foi contre le gouvernement
La FIPEQ-CSQ s’est récemment adressée au Tribunal administratif du travail afin de déposer une plainte pour négociation de mauvaise foi contre le gouvernement. La fédération reproche à l’État de ralentir volontairement le processus de négociation en utilisant des raisons injustifiées pour repousser le dépôt de sa première offre, soit notamment d’attendre les autres centrales syndicales. La FIPEQ-CSQ souhaite que cette démarche puisse faire avancer le processus, tant pour cette ronde de négociation que pour celles à venir, afin d’éviter de se retrouver dans une situation similaire dans le futur.
Citation
« Depuis le début de la négociation, notre objectif est d’entreprendre une réelle discussion qui nous mènera vers le renouvellement des conventions collectives des intervenantes en CPE. Malgré nos nombreuses disponibilités et notre engagement, nous sommes incapables de progresser en raison de la lenteur imposée par le gouvernement. En allant chercher des mandats de grèves, nous utilisons le moyen ultime pour faire avancer les discussions. Malheureusement, il semble que le gouvernement actuel ne fonctionne que par cette pression. Pour éviter ce mouvement, il n’a qu’à poser un simple geste : négocier réellement », confirme Valérie Grenon, présidente de la FIPEQ-CSQ.
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