D’une durée de cinq ans, ce contrat de travail prévoit notamment des augmentations salariales globales de 17 % ainsi que plusieurs autres améliorations dans les conditions de travail des employé(e)s.
Malgré quelques rencontres entre les parties, les avancées étaient lentes à la table de négociation. Par ailleurs, la présence d’une conciliatrice du ministère du Travail a permis de faire aboutir les pourparlers.
« Les discussions se sont quand même déroulées dans un contexte respectueux. Avec ce nouveau contrat de travail, les cols blancs et les cols bleus pourront continuer à offrir des services de qualité à la population », se réjouit Miguel Grenier, président du SCFP 2609.
« Nous avons réussi à améliorer les conditions de travail de nos membres en obtenant des gains salariaux et normatifs. Cela n’aurait pas été possible sans leur solidarité. D’ailleurs, j’en profite pour saluer l’énorme dévouement des syndiqué(e)s de la section locale et du DG de la Municipalité lors de la crise de la digue Morier », a déclaré Roger Bazinet, conseiller syndical du SCFP.
Rappelons que l’érosion à l’intérieur de la digue Morier du réservoir Kiamika avait forcé, en décembre dernier, l’évacuation de centaines de résident(e)s des municipalités de Chute-Saint-Philippe et de Lac-des-Écorces. Après des travaux d’urgence, les avis d’évacuation furent levés.
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