« Cette annonce d’une première entente de principe pour les centres d’hébergements privés du Bas-Saint-Laurent est une très bonne nouvelle, se réjouit la présidente du Conseil central du Bas-Saint-Laurent, Nancy Legendre. Tous les employeurs visés par cette entente doivent comprendre que les travailleuses et les travailleurs vont maintenir leurs objectifs jusqu’à ce qu’ils obtiennent une réponse favorable à leurs demandes. »
« Nous sommes satisfaits de cette entente qui contribuera à améliorer la situation financière quotidienne de nos membres avec une augmentation de 1,50 $ de l’heure étalé sur trois ans, affirme le vice-président régional de la FSSS-CSN, Daniel Charette. La date d’échéance de la nouvelle convention collective, soit le 31 mars 2018, permettra, pour sa part, aux travailleuses et travailleurs du secteur de poursuivre la lutte avec un meilleur rapport de forces en vue d’améliorer les conditions de travail. »
« Ce n’est qu’un début ! renchérit le représentant du secteur des centres d’hébergement privés de la FSSS-CSN, Gilles Gagné. Nous comptons bien réussir à obtenir des ententes aussi satisfaisantes auprès des trois autres employeurs de la région. »
« La négociation coordonnée permet d’augmenter le rapport de force et de lancer un message clair aux employeurs du secteur : nous tenons fermement à nos demandes et nous ne lâcherons pas prise. Nos demandes sont tout à fait légitimes », conclut le président du syndicat des travailleuses et des travailleurs des résidences d’hébergement Rimouski-Neigette (CSN), René Dextraze.
D’autres gains ont aussi été obtenus durant cette négociation concernant notamment l’augmentation des primes de soir et de nuit et la question des uniformes fournis par l’employeur.
La négociation coordonnée des centres d’hébergement privés (FSSS-CSN)
Quarante-trois accréditations syndicales ont uni leurs forces face aux employeurs du secteur afin d’améliorer le sort des quelque 2000 travailleuses et travailleurs concernés dans ce type de résidences en croissance constante. Elles demandent une augmentation salariale de 1,50 $ de l’heure sur trois ans, la création d’un comité de relations de travail opérationnel, la formation systématique des employé-es et une date commune d’échéance des conventions collectives.