« Depuis 2015, les travailleurs et travailleuses du Château Bonne Entente ont subi une diminution de salaire en 2015, suivie de plusieurs années de gel, puis de nombreuses périodes de mises à pied en raison de la pandémie. La coupe est pleine, il est temps que le balancier revienne du côté des travailleurs et travailleuses et de rétablir les salaires à la hauteur du marché », souligne le représentant syndical des Métallos, Hans-Woosly Balan.
Les négociations achoppent sur les aspects monétaires du contrat. Soulignons que les travailleuses et travailleurs de l’hôtel avaient subi une diminution de leur salaire en 2015, suivie de plusieurs années de gel salarial. « Nos membres se sont beaucoup appauvris depuis sept ans. Avec l’inflation qui explose, il faut absolument arrêter cette spirale et rétablir des salaires à la hauteur du marché », fait valoir le président de la section locale 9400, Guy Gendron.
Les offres d’augmentation salariale de l’employeur ne permettent pas de rattraper les pertes subies depuis 2015. De plus, la part assumée par l’employeur dans les assurances collectives diminue continuellement depuis 12 ans, transférant le fardeau sur les épaules des salariés.
Concrètement, en cinq ans, entre 2015 et 2020, les salaires des employés qui ne sont pas à pourboire avaient augmenté de seulement 1 %, tandis que les employés à pourboire ont vu leur salaire diminuer au net de 0,75 % en cinq ans. « Ça n’a aucun sens. Lorsqu’on considère les sept dernières années, les travailleurs et travailleuses du Bonne Entente se sont appauvris systématiquement, en tenant compte du coût de la vie. L’employeur a du mal à trouver des travailleurs, mais il ne semble pas faire le lien avec les salaires. Il est temps qu’il délie les cordons de la bourse », ajoute le président de la section locale 9400, Guy Gendron.
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