« Nos profs sont déjà à bout de souffle. On espère que les mesures adaptées pour l’évaluation permettront de consacrer davantage de temps à l’enseignement et aux apprentissages. Dans le contexte actuel, nous devions concentrer nos efforts sur l’essentiel, et vivement un ajout de ressources pour nous permettre de faire davantage de rattrapage », a déclaré Josée Scalabrini, présidente de la FSE-CSQ, dont l’organisation avait fait plusieurs représentations auprès du ministre Roberge et de son ministère.
La FSE-CSQ et l’APEQ sont satisfaites que le ministre ait donné suite à plusieurs de leurs demandes, notamment :
– De retarder la première communication écrite en novembre ;
– De produire deux bulletins au lieu de trois, le premier pour la fin de janvier et le second en fin d’année ;
– À défaut de suspendre les épreuves institutionnelles, d’envoyer la directive aux centres de services scolaires et aux commissions scolaires de diminuer leur nombre et ainsi atténuer la pression sur le personnel enseignant et les élèves.
Elles espèrent que les centres de services scolaires et les commissions scolaires agiront conformément à l’orientation donnée par le ministre. Quant aux épreuves ministérielles, elles réitèrent la nécessité d’alléger significativement leur contenu, voire même de les annuler si la situation vécue au cours des prochains mois le commande.
La FSE-CSQ et l’APEQ sont toujours en attente de l’instruction annuelle et espèrent y trouver une réponse à leurs demandes de suspendre les activités ou les contenus en orientation scolaire et professionnelle, en éducation à la sexualité et en réanimation cardiorespiratoire (RCR) pour l’année scolaire en cours afin de permettre de se concentrer sur les savoirs essentiels.
« Le personnel enseignant et les élèves ne peuvent être les seuls à devoir s’adapter. Il est essentiel que le système et les exigences en matière d’enseignement et d’évaluation soient également adaptés à la situation actuelle. On nous donne de l’air avec cet allègement, ce qui est une bonne nouvelle, mais il faut rappeler que les ressources manquent encore cruellement à l’appel », a conclu Heidi Yetman, présidente de l’APEQ.
Pour les deux organisations, cette annonce est le fruit d’échanges constructifs avec le ministre et témoigne du fait que, lorsque le dialogue et l’écoute des enseignantes et enseignants font partie de l’équation, des solutions satisfaisantes sont trouvées.
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