Leur démarche reçoit déjà l’appui de la section Outaouais-Laurentides de l’Union des producteurs agricoles, d’une trentaine d’organisations de la région, de la députée péquiste de Mirabel, Denise Beaudoin, et de 5 600 personnes de la région qui ont signé une pétition à cet effet.
« L’acceptabilité sociale est un des piliers du développement durable dont se réclame le gouvernement du Québec dans ses discours officiels, lance Amir Khadir, député de Mercier. Sans l’appui des communautés touchées directement, ce projet ne peut aller de l’avant. Faire le contraire serait rester prisonnier de la logique coloniale qui donne tous les droits aux minières. J’invite donc le ministre de l’Environnement à être cohérent avec ses propres discours en répondant favorablement à cette demande tout à fait légitime. »
D’ailleurs, le Regroupement de solidarité avec les Autochtones tient aujourd’hui un rassemblement devant l’assemblée des actionnaires de la compagnie minière Niocan, à Montréal, afin de dénoncer son projet de mine de niobium à Oka, qui inquiète vivement en raison de ses impacts sur la santé, l’environnement et l’agriculture d’Oka. De plus, le développement est envisagé sur un territoire revendiqué de longue date par les Mohawks de Kanehsatake.