Beaucoup a été dit, médit, écrit, gommé, dessiné, chanté, produit, exagéré, démenti, radoté, confirmé, infirmé, alouette, sur Michel Chartrand. La droite en a fait une sorte de terroriste communiste, la gauche, un symbole coloré des luttes ouvrières, ses amis, un adorable homme de cœur aussi attachant qu’ingérable dans le quotidien.
Depuis 2013, Ferrisson a accumulé les profils de militantes et de militants, pas loin d’une centaine, des personnalités ayant beaucoup donné à la société québécoise. Si certaines nous ont parfois livré des anecdotes sur Chartrand, aucune, sinon le regretté Fernand Foisy, ont été prodigues à cette enseigne. Foisy qui fut secrétaire général du Conseil central de Montréal du temps de Chartrand et qui le suivit à la Caisse populaire de la CSN et à la FATA, a publié quatre ouvrages sur son mentor et ami. Il est aussi un des cofondateurs de Ferrisson.
Puisqu’en ces temps de Covid-19, il est devenu particulièrement difficile de produire le genre de documentaire qui caractérise Ferrisson, il a été décidé de mettre nos archives à contribution, un souk merveilleux gorgé de perles souvent uniques, et d’y puiser le métrage voulu. Cela a permis d’aligner des anecdotes, une rafale de courts récits racontés par une brochette de contemporains, et d’esquisser un tableau humain du grand homme.
Suzanne Simoneau a mis à notre disposition les archives photographiques dites « Chartrand » de Fernand Foisy, son époux décédé, Cathy Rioux en a fait autant avec celles d’Archives/MédiaQMI (Québécor), idem pour Marc Comby avec celles de la CSN. Merci à eux.
Bon visionnement !
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