« La question de la sécurité dans le Village est un enjeu de grande importance pour la population du quartier. C’est avec les organisations bien implantées sur le territoire qu’il faut bâtir une stratégie d’amélioration de la cohabitation sociale pour que toutes les citoyennes et les citoyens puissent ressentir des effets bénéfiques à long terme. Le village est en plein cœur du centre-ville de Montréal et comme tous les grands centres urbains à travers la planète, il comporte son lot de défis de coexistence » rappelle la candidate solidaire.
Pour Madame Massé la situation actuelle n’est pas viable : « Je crains que certaines solutions proposées jusqu’à maintenant comme l’ajout d’effectifs policiers et la mise en place de caméras sur Sainte-Catherine, sont inutilement coûteuses et ne feront qu’augmenter la judiciarisation des personnes en situation d’itinérance et marginalisées qui ne sont pas la cause du problème ».
Combattre les racines de l’homophobie et de la transphobie
« Il est important pour notre société d’opérer une réflexion en profondeur sur les causes de ces actes homophobes et transphobes. Il serait intolérable de banaliser ces violences », dénonce Madame Massé.
Pour y répondre, rappelons que Québec solidaire propose entre autre de remettre en place les cours d’éducation sexuelle au secondaire qui ont été retirés en 2001 par François Legault, alors ministre de l’éducation du Parti québécois.
« Concrètement, nous proposons d’intégrer la visite d’intervenants et d’intervenantes dans le cursus scolaire afin de sensibiliser les jeunes à la diversité sexuelle. Voilà un acte qui pourrait être posé rapidement et qui aurait des effets bénéfiques à moyen et long terme », conclut la candidate solidaire.