« Les bibliothèques publiques promeuvent les différentes formes d’expression culturelle et se veulent les gardiennes de la liberté intellectuelle. Par conséquent, l’ABPQ condamne vivement toute situation qui freine l’accès aux bibliothèques publiques et à leurs activités », dénonce Denis Chouinard, président de l’Association des bibliothèques publiques du Québec. « Nous sommes fiers de défendre la liberté d’expression au sein de nos établissements membres et de lutter contre une censure qui ne ferait qu’entraver notre mission d’information, de culture, d’éducation et de littératie », rappelle-t-il.
Une motion justifiée et nécessaire
L’ABPQ tient également à saluer la motion adoptée à l’unanimité le 4 avril dernier à l’Assemblée nationale qui visait à déplorer la montée des propos haineux et discriminatoires envers les personnes de la communauté LGBTQI2S+ dans la sphère publique et à souligner que les drag-queens ne devraient, en aucune circonstance, faire face à des insultes violentes, à de l’intolérance et à de la haine pour leur participation à la lecture de contes pour enfants.
Bibliothèques publiques : protectrices de la liberté d’expression
Animées par la liberté intellectuelle, qui soutient la vitalité démocratique de la société québécoise, les bibliothèques publiques doivent pouvoir présenter différentes réalités sociales sans manifester aucune attente envers les personnes qui accèdent aux sources d’informations, aux œuvres culturelles et aux activités offertes en leurs lieux.
Les bibliothèques publiques se doivent d’incarner une ouverture sur le monde, à l’image des diverses communautés qui les fréquentent et représentent des lieux de vie inspirants pour l’ensemble de la communauté. Finalement, rappelons que leur personnel est formé et apte à conseiller les citoyennes et les citoyens, petits et grands, à répondre à leurs questions, à les informer sans tabou et à favoriser un apprentissage de qualité tout au long de leur vie.
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