Les dizaines de manifestants estiment que le plan du ministre est incomplet et qu’il ne tient pas compte de la réalité du milieu, entre autres, celle des services de garde.
Le ministre a annoncé que les élèves d’un même groupe seraient toujours ensemble dans la même « bulle » afin de limiter la propagation éventuelle du virus.
« Les bulles du ministre Roberge ne tiennent plus la route dans les services de garde. Il est déjà difficile de conserver les ratios éducatrices-enfants, sans en plus les garder dans des bulles. Vers 16 h 30, quand on nous demande de couper une ou deux éducatrices parce qu’il y a moins d’enfants, comment voulez-vous que les élèves soient gardés dans des locaux différents », questionne Jean-François Labonté, président du SEPB-578.
Des membres inquiets
Les employé-es de soutien des différentes commissions scolaires représenté-es par le SEPB-Québec sont inquiets avec raison.
Le plan d’action du gouvernement soulève beaucoup plus de questions qu’il n’apporte de réponses pour eux.
« On fait face à une pénurie de surveillantes d’élèves, de préposées aux élèves handicapés, d’éducatrices en service de garde et de secrétaires d’école. Le manque de considération du ministre envers le personnel de soutien ne date pas d’hier. Pour le plan de réouverture des écoles, on les a carrément oubliés », déplore M. Labonté.
« Le ministre ne semble rien connaître à la réalité quotidienne de nos membres. Il est minuit moins une et le gouvernement caquiste semble vivre dans un monde de licornes et il semble vouloir improviser la suite des choses. Pour nos membres c’est inconcevable et inquiétant », conclut Pierrick Choinière-Lapointe, directeur exécutif du SEPB-Québec.
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