« Ces travailleurs protestent vivement contre les demandes de la société portant sur des concessions générales qui causeraient du tort aux travailleurs anciens, actuels et futurs de l’usine », a affirmé le président national d’Unifor, Jerry Dias.
M. Dias prendra la parole à 11 h à l’occasion de la manifestation qui aura lieu la veille du vote sur la dernière offre demandée par le ministère du Travail après une demande de Bombardier. La société a le droit de faire une seule demande comme celle-ci pendant chaque ronde de négociation.
Bob Orr, adjoint au président d’Unifor, et le président de la section locale 1075 d’Unifor, Dominic Pasqualino, prendront également la parole à cette occasion. La grève à l’usine Bombardier de Thunder Bay, où sont fabriqués des wagons de métro et de tramway pour la Toronto Transit Commission ainsi que des wagons de train pour le service de transport en commun GO, a débuté le 14 juillet.
Quoi : Manifestation pour les travailleurs en grève de Bombardier
Où : Hôtel de ville de Thunder Bay, 111, av. Syndicate Sud, Thunder Bay (Ontario)
Quand : Le lundi 25 août, à 11 h
Qui : Les orateurs seront, entre autres, le président national d’Unifor, Jerry Dias, l’adjoint au président d’Unifor, Bob Orr, ainsi que le président de la section locale 1075 d’unifor, Dominic Pasqualino.
« Bombardier est une société qui fait beaucoup de profits et dont les carnets de commandes atteignent une valeur de 37 milliards de dollars. Pourtant, tout ce qu’a fait Bombardier pendant ces discussions sur la convention collective a consisté à essayer de prendre de l’argent dans les poches des travailleurs pour le mettre dans celles de ses actionnaires », a déclaré Jerry Dias.
L’offre sur laquelle portera le vote de mardi comprend des mesures de réduction des avantages sociaux pour les travailleurs actuels et retraités, une augmentation de salaire de moins d’un pour cent sur trois ans et la suppression du régime de retraite actuel à prestations déterminées et des avantages aux retraités pour tous les travailleurs embauchés après le 31 décembre 2010, ce qui représente 500 travailleurs sur les 900 que comptent l’usine.