L’événement est concomitant avec le déchargement de 20 000 tonnes de clinker, une composante de base dans la fabrication du ciment. « En raison du lock-out imposé par l’employeur, cette matière première est importée à grands frais au lieu d’être prélevée dans la mine adjacente à l’usine faute de personnel. Pendant qu’on nous met à la rue, sous prétexte que l’usine n’est pas rentable, la compagnie dépense encore plus pour fabriquer son ciment, ça n’a pas de sens », déplore Daniel St-Pierre, représentant national d’Unifor.
Rappelons que les membres de la section locale 177 sont en lock-out illégal depuis le 22 mai dernier et légalement depuis le 3 juin. Malgré que des pourparlers se poursuivent avec l’employeur, le conflit perdure et de nombreux points sont toujours en litige. L’employeur tente d’arracher de nombreuses concessions aux membres de la section locale notamment sur la question de la sous-traitance. Tout cela dans un contexte où près de la moitié d’entre eux perdront leur emploi en raison de la fermeture de deux fours sur quatre.
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