MONTRÉAL, le 20 nov. 2017 /CNW Telbec/ - La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) ainsi que le Syndicat des employées et employés et professionnels-les et de bureau (SEPB-Québec) demandent à la Banque Laurentienne de mettre un terme à sa politique de peur et à la campagne de désyndicalisation qu’elle mène depuis plusieurs mois à l’endroit des employés syndiqués de ses succursales. Depuis qu’elle a annoncé la fermeture et la fusion d’une cinquantaine de points de service, la direction de la Banque Laurentienne s’est engagée dans une véritable guérilla à l’endroit des travailleuses et travailleurs syndiqués, méthode que nous ne pouvons que dénoncer.
« Ce n’est pas par la menace ou l’intimidation que nous arriverons à négocier une nouvelle convention collective de travail. Notre syndicat est bien conscient que le monde de la finance est en transformation, mais c’est par le dialogue que nous arriverons à conclure une entente qui sera à la satisfaction de tous et de toutes. Quoi que fasse la direction actuelle, elle doit savoir que le syndicat n’est pas près de disparaître et nous, au SEPB-Québec, nous avons bien l’intention de défendre sans compter les droits des travailleurs et travailleuses que nous représentons fièrement », déclare la directrice exécutive du SEPB-Québec, Kateri Lefebvre.
« Depuis l’annonce de la fermeture et de la fusion de ses succursales, la Banque Laurentienne s’est lancée dans une campagne d’intimidation à l’endroit de ses employés en leur demandant par exemple de signer des cartes de désyndicalisation. Le SEPB et la FTQ ne sont pas dupes de cette manœuvre réactionnaire. La direction de la Banque Laurentienne doit revenir à la raison et renoncer à faire pression sur les travailleurs et travailleuses par ses méthodes antisyndicales dignes des années 1960 », conclut le président de la FTQ, Daniel Boyer.
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