La convention collective arrive à échéance le 31 juillet prochain. C’est donc à partir de ce moment que les travailleurs auront le droit de grève, et la compagnie, celui de lockout. « La compagnie doit comprendre qu’il y aura des conséquences néfastes si elle s’entête à faire preuve d’une telle gourmandise », fait valoir le président de la section locale 6951, Yves Rolland.
La compagnie s’entête à vouloir sabrer dans le régime de retraite en imposant un système à cotisations déterminées moins avantageux pour les nouveaux travailleurs. « Pourtant, la caisse de retraite est très bien capitalisée et s’achemine même vers des surplus. Leur attaque à notre régime de retraite relève de la fixation idéologique ! », ajoute le représentant syndical Guy Gaudette.
Dans la grande région de Montréal, ArcelorMittal emploie un total de 1300 travailleurs syndiqués, répartis dans 7 usines, dont 300 à celle de Contrecoeur-Ouest. Cette même compagnie compte aussi 2200 syndiqués métallos sur la Côte-Nord, en lien avec les mines de fer.