« En voulant forcer le retour au travail des juristes de l’état, le gouvernement libéral de Philippe Couillard se prépare à brimer le droit à la libre négociation et le rapport de force exercé légitimement par les travailleurs et travailleuses. Québec doit revenir à la raison et négocier de bonne foi », déclare le président de la FTQ Daniel Boyer.
La FTQ rappelle que la Cour suprême du Canada a déjà débouté la Saskatchewan qui avait limité par législation le droit de grève de ses employés. « Le droit de grève est désormais protégé par la Charte canadienne des droits et libertés de la personne, avec sa loi spéciale, Québec entrave la volonté des travailleurs et travailleuses d’exercer un moyen de pression reconnu et protégé par la constitution canadienne », ajoute le secrétaire général de la FTQ Serge Cadieux.
Le gouvernement du Québec doit renoncer au dépôt de sa loi spécial et respecter les juristes de l’état qui sont sans contrat de travail depuis mars 2015, concluent les leaders syndicaux.