« Le gouvernement Couillard a le devoir moral de forcer la partie patronale à retourner à la table de négociation immédiatement. L’Aluminerie de Bécancour bénéficie d’un financement indirect des contribuables en profitant des tarifs préférentiels d’Hydro-Québec. En contrepartie de cette aide publique, l’entreprise se doit de respecter ses travailleurs et de négocier de bonne foi. Ce n’est pas ce qu’elle fait actuellement et Philippe Couillard doit le rappeler à la direction et aux actionnaires », explique Gabriel Nadeau-Dubois.
« Un gouvernement solidaire ferait tout le contraire et instaurerait des clauses de garantie d’emplois en contrepartie de toute forme d’aide publique aux entreprises » ajoute-t-il.
Le porte-parole de Québec solidaire a fait parvenir aujourd’hui une lettre au premier ministre québécois pour lui formuler cette demande. Québec solidaire salue le courage et la ténacité des 1030 travailleurs et travailleuses présentement en lockout étant donné le refus de négocier de la direction de l’Aluminerie de Bécancour.
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