« Il s’agit d’un geste de solidarité intersyndical sans précédent depuis les dernières années qui va permettre à ces salarié-es et à leur famille de tenir la minute de plus, au-delà des enjeux qui leurs sont propres et des allégeances syndicales, a affirmé François Nadeau, président du Syndicat des Ouvriers du Fer et Titane (CSN). Avec cet appui financier, nos membres ont voulu démontrer que leur lutte est aussi celle de tous les travailleurs et travailleuses contre l’intransigeance et le mépris de multinationales qui ont décidé de faire fi de leurs préoccupations. »
Parmi les contributions remises par les représentants des sept syndicats affiliés à la FIM-CSN, plusieurs sont constitués de montants forfaitaires alors que dans d’autres cas, cet appui a pris la forme d’un versement hebdomadaire de milliers de dollars, et ce, jusqu’à la fin du lockout.
Rappelons qu’au lendemain du déclenchement du lockout, la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN), tout comme le Syndicat national des employés de l’aluminium de Baie-Comeau (CSN), qui représente 650 travailleurs, avait donné son plein appui aux lock-outés de Bécancour. Ce syndicat avait d’ailleurs adopté le 20 février dernier une résolution d’appui financier au montant de 30 000 dollars dédiés aux lock-outés d’ABI. La remise d’un chèque est prévue prochainement.
À propos des syndicats et de la CSN
Étaient représentés sur la ligne de piquetage d’ABI les syndicats suivants :
– Syndicat National des Employés de Kronos Canada (CSN)
– Syndicat des Aciers Forgés de Sorel (CSN)
– Syndicat des Ouvriers du Fer et Titane (CSN)
– Syndicat des Travailleurs de Alstom énergies renouvelables (CSN)
– Syndicat des Travailleurs de Alstom transport (CSN)
– Syndicat des Travailleuses et Travailleurs de Kildair (CSN)
– Syndicat des Travailleurs de Fabspec (CSN)
Ces syndicats sont affiliés à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN), qui compte près de 30 000 membres répartis dans 320 syndicats. Ils sont également affiliés à la CSN, qui compte près de 2000 syndicats regroupant plus de 300 000 travailleuses et travailleurs.
Un message, un commentaire ?