« Le premier ministre Trudeau reconnaît que les travailleurs ont un rôle immense à jouer pour influencer le tissu économique et social au pays, a déclaré M. Dias. Unifor se réjouit de participer à ce dialogue avec le premier ministre et son gouvernement. »
Le premier ministre Trudeau s’est joint aux délégués afin de transmettre le message que les dernières élections fédérales marquent le début d’une nouvelle ère en matière de relations de travail avec le gouvernement fédéral.
« Le mouvement syndical a été essentiel dans la construction d’une économie prospère, une économie fondée sur les principes de justice et d’inclusion, a affirmé le premier ministre Trudeau. Vous demandez une reddition des comptes de la part des employeurs, ce qui inclut mon gouvernement. Vous luttez pour les intérêts de la classe moyenne et vous exprimez un sens de la collectivité dans tout ce que vous entreprenez. »
Depuis sa fondation, Unifor a joué un rôle actif en politique canadienne, notamment en exprimant son opposition contre le Partenariat transpacifique, en appuyant la bonification du RPC et une transition équitable, en réclamant des emplois de qualité assortis d’un salaire minimum vital pour tous les travailleurs. Lors des dernières élections fédérales, le syndicat a incité ses membres à s’impliquer dans la campagne électorale, et il a réclamé un gouvernement qui allait faire une différence dans la vie des travailleurs.
« Nous croyons au partenariat et à la collaboration, a affirmé le premier ministre Trudeau. Nous croyons possible de renouveler notre relation pour le mieux-être de tous les Canadiens. Et nous croyons que le syndicalisme est une solution, et non un problème. »
Le premier ministre Trudeau a officiellement annulé la législation antisyndicale régressive présentée par le précédent gouvernement conservateur, en déclarant aux membres d’Unifor qu’après une décennie de négligence le mouvement syndical mérite d’être traité avec justice de la part du gouvernement fédéral.
« Le programme du gouvernement n’est qu’un début pour les travailleurs. Il doit maintenant aller plus loin que le rejet des lois de Harper et répondre aux besoins et aspirations de la population en vue d’un réel changement progressiste au Canada, parce qu’il est temps de le faire », a déclaré M. Dias.
« Lorsqu’il est question de justice pour les travailleurs canadiens, je vous promets que nous ne faisons que commencer », a répondu le premier ministre Trudeau.