Plusieurs éléments demeurent insatisfaisants, tels que la perte de leur ancienne clause remorque, l’entrée dans leur convention collective de la relativité salariale ainsi que la date lointaine (14 décembre 2023) des versements des rétroactivités salariales et de certaines allocations. Les membres du SPI-CSQ n’ont pas obtenu, comme elles le souhaitaient, l’indexation de certaines primes en dollars d’aujourd’hui.
Héma-Québec a toutefois consenti à compenser l’écart salarial entre les taux résultants de son exercice de relativité salariale et les salaires des infirmières et infirmières auxiliaires du secteur public. « Avoir le même salaire dans nos poches que celui offert dans le réseau public était essentiel pour offrir des conditions attrayantes et respectueuses au personnel, mais nous savons que nous devrons livrer de nouveau cette bataille lors de la prochaine négociation », affirme Nancy Landry, présidente du SPI-CSQ.
« Nos membres offrent des services précieux à l’ensemble de la population. Sans elles, il est impossible de répondre aux besoins de la population en sang et en autres produits biologiques humains. C’est parce que la mission d’Héma-Québec est importante pour nos infirmières, infirmières auxiliaires, conseillères et techniciennes qu’elles ont accepté à contrecœur ce qu’il y avait sur la table. Nous reprendrons la bataille lors de la prochaine ronde de négociation », ajoute la présidente.
Rappelons que la convention collective des infirmières, infirmières auxiliaires, conseillères et techniciennes d’Héma-Québec, à Montréal, était échue depuis le 31 mars 2019.
D’ici à ce que la convention collective soit signée, les infirmières, infirmières auxiliaires, conseillères et techniciennes ne reprendront pas le port de l’uniforme et seront vêtues en habits de tous les jours.
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