Pour la CSN, il importe que le ministre du Travail donne le mandat aux médiateurs qu’il nommera de travailler activement à la recherche de solutions. Les nombreuses heures de négociations investies de bonne foi au cours des dernières semaines ont permis de mieux comprendre les positions de part et d’autre. Les problèmes sont identifiés et les solutions sont connues. Malgré tous les efforts déployés, il reste à s’entendre sur les moyens d’y parvenir.
Les quatre fédérations CSN réitèrent en outre que, quant à elles, le déclenchement du processus de médiation ne doit pas altérer les travaux actuellement en cours. « Nous croyons toujours qu’il est possible de nous entendre. Pour nous donner un maximum de chances, nous avons accepté de repousser nos échéanciers. Les repousser encore serait irresponsable. Nous avons encore du temps devant nous pour faire atterrir ces négociations. Ceci dit, comme le gouvernement n’a pas su saisir l’occasion de régler les conventions collectives, nous sommes dans l’obligation de préparer la suite des choses et c’est dans cet esprit que nous avons recours à la médiation », explique le premier vice-président de la CSN, Louis Roy.
Médiation sur tous les sujets en litige
Les demandes de médiation formulées par les fédérations CSN couvrent l’ensemble des sujets des conventions collectives. Collectivement, elles représentent des salarié-es de tous les titres d’emploi du secteur public, à l’exception des enseignants du primaire et du secondaire et des fonctionnaires.
La Fédération de la santé et des services sociaux négocie au nom de plus de 105 000 salarié-es du réseau de la santé et des services sociaux occupant tous les types de postes du réseau.
La Fédération des employé-es et employés de services publics compte environ 35 000 salarié-es qui assurent les services de soutien en éducation primaire, secondaire et collégiale ainsi que des travailleuses et des travailleurs d’organismes gouvernementaux ayant fait le choix de mener leurs négociations en Front commun.