« Nous réitérons haut et fort qu’une entente est possible et que nous prônons une approche responsable à la table de négociation. Nous avons proposé des changements structurels au régime de retraite qui permettraient des économies de l’ordre de 40 à 50 millions de dollars pour la période 2007 à 2013 », a rappelé Luc Brouillette, président du Syndicat des employés de l’Université Laval (SEUL-SCFP 2500).
« L’employeur démontre une intransigeance et un manque de respect envers l’ensemble du personnel de soutien de l’Université Laval. Nous demandons à nos vis-à-vis de s’asseoir à la table de négociation plutôt que de créer une crise dont ils seront les seuls responsables. Si le syndicat est acculé au pied du mur, ses moyens de pression mettront en péril la session d’hiver 2014 », a averti Éric-Jan Zubrzycki, conseiller syndical au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP).
Rappelons qu’en assemblée générale le 3 octobre dernier, les membres du SEUL-SCFP 2500 ont rejeté à l’unanimité une offre patronale qui prévoyait des augmentations salariales totales de 2,62 % sur une période de trois ans, alors que le Conference Board prévoit 2,8 % pour la seule année 2014 au Québec. L’offre prévoyait des concessions additionnelles équivalant à deux ans de salaire.
Le SEUL-SCFP 2500 est le syndicat qui regroupe quelque 1800 personnes œuvrant à l’Université Laval dans les catégories métier, bureau et technique : plombiers, menuisiers, agents de secrétariat, appariteurs, techniciens en informatique, etc.
Le secteur universitaire du SCFP est le plus important regroupement d’employés des universités au Québec. Fort de 10 000 membres, il regroupe la très vaste majorité du personnel professionnel, technique, de métier et de bureau, de même que des centaines de chargés de cours.