Plus tôt cet automne, le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) avait sonné l’alarme sur cette question de l’organisation du travail. Le syndicat craignait une aggravation des pannes et incidents techniques faute d’une présence suffisante des quelque 18 mécaniciens en bâtiment. Il avait donné en exemple la panne informatique majeure de cinq jours qui a gravement perturbé la rentrée en août dernier.
Le 24 août dernier, une alarme d’incendie avait été déclenchée dans la salle des serveurs à la Direction générale de l’informatique de l’Université de Montréal. Comme aucun mécanicien en bâtiment n’était de garde, les pompiers appelés sur les lieux n’ont pas été adéquatement orientés dans leur travail. Des mises hors tension insuffisamment ciblées ont alors causé des pannes informatiques et téléphoniques majeures.
Par la suite, le 18 octobre, les mécaniciens en bâtiment avaient voté par 93 % en faveur de moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève.
Le nouveau contrat de travail comporte notamment des augmentations salariales selon la politique salariale du gouvernement du Québec (PSG) ainsi qu’une mise à jour de la disposition d’apprentissage et de compagnonnage.
« Les mécaniciens en bâtiment ont obtenu gain de cause. La nouvelle convention collective permettra qu’ils soient en nombre suffisant pour bien remplir leur rôle d’entretien et de prévention. En bout de ligne, c’est toute la communauté universitaire qui va bénéficier de cette stabilité », a expliqué Guy De Blois, conseiller au SCFP.