Déçu du manque d’ouverture de la partie patronale, le conseiller syndical du Syndicat des employées et employés de l’UQAM (SEUQAM, SCFP 1294), Martin Larose déplore que l’Université n’ait fait aucune nouvelle proposition à la table des négociations. « De plus, l’UQAM exige le retrait pur et simple d’une plainte déjà déposée en vertu de la loi sur l’équité salariale. Ce qui achoppe à la table, ce sont essentiellement des questions salariales, dont l’équité interne. Quand on sait que le personnel de soutien de l’UQAM est à plus de 60 % composé de femmes, je pense que l’Université se doit d’être exemplaire en matière d’équité salariale. »
Pas moins de 15 séances de négociation ont eu lieu depuis le dépôt des demandes syndicales le 12 mars 2013. Lors des assemblées des 8 et 10 juillet dernier, le Syndicat a fait rapport sur l’état des négociations. À l’issue d’un vote secret, c’est à 93,4 % que les membres du SEUQAM ont appuyé le recours à des moyens de pression, pouvant aller jusqu’à cinq jours grève.