Les 250 employé-es syndiqués de Pharmetics inc. préparent des moyens de pression. Ils ont rejeté à 80 % une offre patronale qualifiée de « globale et finale », lors de leur assemblée générale, le 9 février.
Les membres du Syndicat des travailleurs et travailleurs de Pharmetics (CSN) ont déjà appuyé très majoritairement, soit à 89 %, une proposition en faveur de la grève, le 19 janvier.
Les points en litige de la négociation portent sur les primes de soir et de nuit, les congés sans solde, les augmentations de salaire ainsi que la durée de la convention collective. Leur dernier contrat de travail est échu depuis octobre 2007.
Membres d’un syndicat affilié à la Fédération de la métallurgie–CSN, les employés de Pharmetics fabriquent des nutraceutiques (vitamines, produits à base d’herbes médicinales et de suppléments). Grâce à leur travail, l’entreprise est en pleine expansion et a récemment ouvert un deuxième centre de production, en Ontario.
« Les gens ont été très patients et tolérants envers l’employeur, a noté le président de la Fédération de la métallurgie, Alain Lampron. Il n’y a pas eu jusqu’ici de moyens de pression. Au contraire, ils ont grandement contribué au succès de l’entreprise. »
Les principales revendications syndicales sont des primes de nuit de 1 $ l’heure et de soir de 85 cents l’heure ; des augmentations de 3,5 %, 3 %, et 3 % pour chacune des années d’une convention collective de 3 ans, et le droit à des congés sans solde.
Pour la présidente du syndicat des employé-es de Pharmetics, Mélanie Allard, c’est dans l’intérêt de l’employeur de revoir son offre finale.
« C’est le temps que l’employeur tienne compte de nos revendications, a-t-elle déclaré. On veut des offres qui reflètent notre contribution à l’entreprise. »
Source : CSN - 12 février 2008
