Les quelque 4 200 travailleurs de l’unité de négociation vivent et travaillent en Ontario et au Québec. Plus des deux tiers des membres ont voté, dont 65 % en faveur de la grève.
« Les travailleurs ont vu le coût de la vie grimper en flèche en même temps que les profits de Bell ont atteint des sommets records. Dans le cadre de ces négociations, nous cherchons à obtenir des augmentations salariales réelles », a déclaré Lana Payne, secrétaire-trésorière nationale d’Unifor. « Les Canadiens ont appris au cours des deux dernières années à quel point nous dépendons tous du travail des travailleurs des télécommunications. Il est temps pour Bell de négocier une entente qui reconnaît les employés de bureau ».
Les travailleurs cherchent à obtenir une augmentation de salaire équitable, à continuer de travailler à domicile et à obtenir un plancher d’emploi applicable dans l’unité de négociation. Certains membres ont parlé de ces enjeux dans des vidéos diffusées avant le vote de grève.
Au cours des ans, Bell a déployé des efforts concertés pour réduire la taille de l’unité de négociation par attrition, la sous-traitance et d’autres formes d’érosion.
Le comité de négociation a déclaré une impasse le 9 mai 2022, ce qui a amorcé le processus de conciliation fédéral. Les deux parties rencontreront un conciliateur fédéral à compter du lundi 20 juin 2022.
« Unifor s’est engagé à conclure un contrat équitable pour ces membres. J’espère que Bell a bien reçu le message de ce vote de grève », a déclaré Daniel Cloutier, directeur québécois d’Unifor Québec.
La convention collective précédente a expiré le 30 novembre 2021.
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