"Doit-on créer de toute pièce une crise en entravant la liberté de négociation ? De quel droit le gouvernement s’immisce-t-il de façon aussi tendancieuse dans ce processus ? Je lui rappelle que des négociations libres peuvent donner des résultats", avance Françoise David, députée de Gouin.
"Lorsque j’entends le discours libéral, je retrouve le style mur à mur du gouvernement Charest. À l’instar de Claude Castonguay, je pense que si le gouvernement ne met pas de l’eau dans son vin, il créera un climat social difficile dans les municipalités. Je demande donc au Premier ministre d’éviter les confrontations inutiles et d’avoir une attitude ouverte et conciliante. Ça commence par laisser la chance à cette commission de faire son travail", poursuit-elle.
Et si le gouvernement osait s’attaquer à la bonification du RRQ ?
"Le gouvernement libéral ontarien, plutôt que d’attaquer les droits de quelques uns, a decidé d’ améliorer le régime de retraite de l’ensemble des citoyennes et citoyens ontariens. Pourquoi ne pourrait-on pas avoir la même ambition pour le Québec ? " se demande Amir Khadir, député solidaire de Mercier.
Rappelons qu’améliorer le RRQ donnerait de l’oxygène aux régimes de retraite à prestations déterminées et permettrait de lutter efficacement contre la pauvreté à la retraite.