L’employeur et le syndicat négocient depuis plus de 16 mois déjà afin d’arriver à une entente de principe satisfaisante. Malheureusement, malgré des pourparlers intensifs en juin dernier, aucune entente n’est intervenue entre les parties. « Force est de constater que l’écart entre les offres patronales et les demandes syndicales demeure considérable. L’offre salariale de l’employeur est encore nettement insuffisante pour éviter une perte du pouvoir d’achat et celle-ci est irrespectueuse envers nos membres », d’affirmer Maxime Leroux, président du SCFP 3434.
Des séances de négociation auront lieu les 4 et 5 septembre prochain dans l’objectif de conclure une entente négociée sans avoir à recourir à ces journées de débrayage. « Considérant les ententes de principe intervenues entre la société de transport et les autres groupes syndiqués, nous avons bon espoir de parvenir à une entente de principe pour nos membres », déclare Nathalie Giguère, conseillère syndicale et porte-parole pour le SCFP.
En plus des investissements majeurs des gouvernements provincial et fédéral depuis le début de l’année, la STS bénéficiera à nouveau d’un investissement du gouvernement du Québec de l’ordre de 4,1 millions de dollars pour la poursuite de son plan stratégique afin d’améliorer l’entretien de ses véhicules ainsi que de ses infrastructures et de bonifier ses services. « Est-ce possible d’inclure ses employés dans ces améliorations ? Après tout, sans ses chauffeurs, la Société ne roulerait pas vite. Nos membres méritent une reconnaissance pour leur travail qui est très souvent difficile et stressant », conclut Maxime Leroux.
Un message, un commentaire ?