Avant même que ces 56 travailleurs arrivent aux locaux de l’entreprise pour faire du piquetage à 6h, celle-ci avait avisé d’autres de ses employés qu’ils ne travailleraient pas aujourd’hui, ainsi que les centres de services scolaires qu’il y aurait un bris de service, parce que des membres des Teamsters « bloquaient les accès », ce qui est tout à fait faux.
Jean Chartrand, président de la Section locale 106 des Teamsters, s’interroge sur le désir de la compagnie de régler la situation : « Avant même que l’on arrive, l’entreprise téléphonait aux centres de services scolaires pour dire que nous bloquions les accès. Ça en dit long sur leurs intentions. Au final, ce sont les parents d’élèves qui paient le prix de la mauvaise foi d’Autobus Rive-Sud. Ça devient très difficile de croire en leur volonté d’en arriver à une entente rapidement. »
Parmi les chauffeurs en grève, 40 œuvrent pour les Centres de services scolaires Marie-Victorin et de Montréal dans les secteurs de Brossard, St-Hubert, St-Lambert et Longueuil, ainsi que les écoles privées Notre-Dame-de-Lourdes, Collège Charles-Lemoyne, Collège Jean de la Mennais et les deux Collège Durocher. Les 16 autres travaillent à Ste-Julie, pour le Centre de services scolaires des Patriotes dans les secteurs de Ste-Julie, St-Amable, Beloeil, St-Bruno et Boucherville, ainsi que les écoles privées Collège Charles-Lemoyne, Collège Notre-Dame-de-Lourdes, Collège St-Paul et Collège Trinité.
Les chauffeurs demandent des salaires et des conditions de travail équitables, qui représentent leurs responsabilités, ainsi que l’importance du rôle qu’ils jouent dans nos communautés.
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