L’Association des employés du Nord québécois (AENQ-CSQ), qui représente le personnel enseignant et de soutien, et la Fédération des professionnelles et professionnels de l’éducation du Québec (FPPE-CSQ), qui représente le personnel professionnel, se réjouissent de ces signatures, mais s’attendent à ce que les délais ne soient pas aussi longs pour la nouvelle ronde de négociations en cours.
En attente d’une signature pendant plus de 10 mois
Il faut rappeler qu’en ce qui concerne le personnel enseignant et le personnel de soutien de la Commission scolaire Crie, les ententes de principe avec le gouvernement avaient été signées le 8 juin 2022 et entérinées par les membres de l’AENQ-CSQ le 13 juin 2022. Ce n’est que le 29 mars dernier, après plus de 10 mois de ces ententes de principe, que le ministre a apposé sa signature sur les documents officiels. « Ce délai de traitement est inacceptable et indéfendable », avance Larry Imbeault, président de l’AENQ-CSQ.
« Il aura fallu multiplier les pressions pour que ces conventions collectives soient finalement signées, permettant qu’elles soient appliquées et que le personnel de la Commission scolaire Crie puisse enfin recevoir les primes et les augmentations salariales auxquelles il a droit », ajoute Jacques Landry, président de la FPPE-CSQ.
« Le message aux membres du Comité patronal de négociation de la Commission scolaire Crie et au gouvernement est clair : la prochaine fois, montrez un peu de respect pour les personnes qui travaillent dans nos écoles en Eeyou Istchee et signez les conventions collectives dans un délai raisonnable », de souligner M. Imbeault.
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