Le SCFP ajoute toutefois que malgré ce développement positif, d’autres interventions gouvernementales seront requises pour stabiliser le personnel et les services aux élèves en contexte de pénurie de main-d’œuvre et de pandémie qui s’étire.
« La prochaine négociation du secteur public sera évidemment cruciale pour améliorer la qualité de l’enseignement et des services scolaires. Mais à plus court terme, nous voulons aujourd’hui souligner une situation qui perdure voire s’aggrave : les incidents de violence, verbale mais aussi physique, dans les écoles. Depuis quelques années, la fréquence et la gravité de ces incidents sont anormalement élevées. Il se passe quelque chose, et la tendance nous inquiète », de commenter Richard Delisle, vice-président du SCFP-Québec responsable du secteur de l’éducation.
« Plusieurs rapports d’incidents sont remplis par nos membres et le problème fait l’objet de travaux en relations de travail dans les centres de services scolaires. Mais les résultats se font attendre, probablement parce que les causes sont profondes. C’est pourquoi aujourd’hui, nous lançons le message qu’il faut contrer ce climat de violence par des actions d’envergure pour que nos écoles soient des lieux de confiance, de sécurité, d’inclusion, d’appartenance et de paix », de conclure Richard Delisle.
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