« Nous dénonçons vivement cette répression. Nous avions informé les policiers que nous serions sur place. J’étais tout près des personnes arrêtées et elles étaient, comme nous tous, seulement en train de manifester en criant leur indignation devant un employeur qui méprise ses travailleurs », d’expliquer Frédéric Brisson, secrétaire général du SCFP-Québec.
Le 15 septembre a marqué le deuxième triste anniversaire de ce conflit de travail historique, car il est considéré comme un des plus longs qu’a connu la région de la Capitale-Nationale. La Société des arrimeurs de Québec a mis les 81 débardeurs en lock-out puisque ces derniers demandaient une meilleure conciliation travail-vie personnelle.
« Depuis maintenant deux ans, nos confrères débardeurs du port de Québec (SCFP 2614) sont en lock-out. Deux années de lutte acharnée, d’incertitude et de sacrifices. Il est tout simplement inacceptable qu’ils aient à subir une telle situation. Sérieusement, qu’ont fait ces travailleurs pour mériter cela ? Rien. Leur seule ’faute’ ? Défendre leurs droits, leur dignité et leur gagne-pain », de dénoncer Frédéric Brisson.
Ce lock-out est possible, car il y a encore absence de loi qui interdit le recours à des travailleurs de remplacement. Cela ne sera plus le cas à partir du mois de juin 2025 lorsque la nouvelle loi entrera en vigueur. Mais en attendant, 81 personnes sont toujours dans la rue, méprisées par leur employeur.
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