Publié le 25 juillet 2017

C’est sur la base d’idées, d’envies et de pratiques syndicales que nous avons pu rassembler des organisations syndicales, des courants syndicaux et des tendances syndicales de nombreux pays d’Amériques, d’Europe, d’Afrique et d’Asie. Deux ans plus tard, en juin 2015, une nouvelle rencontre internationale a été organisée à Campinas (Brésil). A cette occasion, nous avons pu vérifier, ensemble, les avancées positives dans la construction de notre réseau et avons également débattu et pris position sur les questions de migration, de répression, d’autogestion et des droits des femmes.

Les organisations affiliées au Réseau Syndical International de Solidarité et de Luttes s’accordent sur les conséquences qu’ont le système capitaliste et ses « crises » dans le monde entier et veulent travailler ensemble pour s’opposer aux attaques antisociales, conquérir de nouveaux droits, renforcer le syndicalisme pour rompre avec le capitalisme, donc amplifier et rendre plus efficace ce réseau.

Parce que nous sommes convaincu-e-s qu’il doit exister un réseau de syndicalisme offensif qui soit le nécessaire outil commun, international où peuvent se retrouver toutes les forces syndicales qui se revendiquent et pratiquent un syndicalisme de luttes, anticapitaliste, autogestionnaire, démocratique, écologiste, indépendant du patronat et des gouvernements, internationaliste et luttant contre toutes les formes d’oppression (sexisme, racisme, homophobie, xénophobie).

Pour toutes ces raisons, nous sommes heureux de vous informer que nous préparons la IIIe rencontre du Réseau qui aura lieu du 25 au 28 janvier 2018 à Madrid.

Nous allons commencer tous et toutes à le construire. Il faudra régler les questions de transports, de nourriture, d’hébergement et surtout décider des contenus.

Afin de savoir sur quels sujets nous allons débattre, chercher des convergences et travailler ensemble, nous vous proposons de reprendre les textes ayant fait consensus à Campinas (voir le site www.laboursolidarity.org).

Par conséquent, nous devrons approfondir les analyses et actions utiles face aux migrations forcées.

Le concept d’autogestion et son application pratique fera également l’objet de discussions.

Nous devrons aussi essayer de trouver de meilleurs canaux pour communiquer en cas de répression et nous doter d’outils permettant que notre voix puisse être entendu plus clairement et plus fortement pour avoir des résultats efficaces dans la défense de nos camarades.

Lors de cette rencontre, nous proposons qu’ait lieu une journée dédiée exclusivement aux discriminations et abus dont souffrent les femmes dans le monde entier dans tous les aspects de leur vie. Nous incluons, bien sûr, toutes les personnes LGBT souffrant également de ces oppressions. De même, nous voulons que soient aussi présentées les expériences de construction qui se développent dans le monde dans une perspective égalitaire.

Nous ouvrirons un cinquième axe de débat sur le colonialisme et ses conséquences.

Nous nous baserons sur ces points, et d’autres que vous pouvez proposer, pour organiser la rencontre.

Concernant les questions de logistique, nous vous ferons passer prochainement un questionnaire que nous vous demanderons de remplir et de nous renvoyer le plus rapidement possible. Cela nous permettra de nous occuper des réservations des lieux de réunions et des hébergements nécessaires.

http://www.laboursolidarity.org/Appel-du-Reseau-international-de

Red sindical internacional de solidaridad y luchas

III Encuentro – 25 a 28 de enero de 2018, en Madrid