« Nos syndicats ont voté très fortement en faveur de ce nouveau mandat. Cela fait suite à des négociations infructueuses avec la Société des traversiers du Québec », disent d’une même voix Patrick Saint-Laurent et Émilie Bourgie-Côté, tous deux porte-parole du Regroupement des traversiers CSN.
« Si l’employeur compte sur l’usure pour régler la négociation, il devrait probablement réviser sa stratégie, parce que nous avons un mandat clair et fort de nos membres. Nous sommes toujours disponibles pour négocier », reprennent-ils.
Un employeur qui n’est plus compétitif, dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre
« On le voit, la pénurie de main-d’œuvre fait en sorte que les salaires et les conditions de travail ne sont plus compétitifs à la Société des traversiers du Québec (STQ). », rajoute Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés des services publics (FEESP-CSN). « Les jeunes ne restent pas, donc la STQ va se retrouver à terme avec une méchante pénurie de main-d’œuvre, à moins qu’elle agisse rapidement pour augmenter la rétention de son personnel et l’attraction de futurs travailleurs et travailleuses », souligne-t-elle.
Résultats du vote de grève des syndicats
– Syndicat des employés de la Société des Traversiers Québec-Lévis (CSN) : 90 % en faveur
– Syndicat des employé(es) de la Société des traversiers Sorel/St-Ignace-de-Loyola (CSN) : 97 % en faveur
– Syndicat des employés de la Traverse Matane-Baie-Comeau-Godbout : 94 % en faveur
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