Le Front pour la rémunération a profité de l’occasion pour demander à la ministre de l’Enseignement supérieur de joindre les paroles aux actes alors que plus de six mois se sont écoulés depuis l’adoption à l’unanimité d’une motion reconnaissant le besoin de rémunérer tous les stages à l’Assemblée nationale. Cette situation est d’autant plus alarmante puisqu’elle touche en grande partie les stagiaires évoluant dans des domaines à prédominance féminine et dans le secteur public.
À quatre semaines de la mise à jour économique de novembre et à moins de six mois du budget 2024, les associations étudiantes réclament à la ministre de l’Enseignement supérieur plus de concret et un véritable échéancier alors que les stagiaires, notamment en éducation, en santé et en services sociaux, attendent impatiemment que leur travail, soit enfin compensé de manière adéquate.
Citations
« Avec la mise à jour économique qui s’en vient, nous demandons à la ministre de nous donner l’heure juste. Elle nous a communiqué ses intentions, maintenant nous voulons voir ses actions. Aujourd’hui on lui demande de mettre cartes sur table et de nous dire quand elle posera ses gestes concrets pour nos stagiaires non rémunérés. »
Catherine Bibeau-Lorrain, présidente de l’Union étudiante du Québec
« Alors que la hausse du coût de la vie touche de plein fouet la population étudiante stagiaire, on demande des sacrifices de plus en plus grands à la relève de nombreuses professions essentielles, les forçant souvent à choisir entre l’endettement et l’abandon. Il faut traiter nos stagiaires avec respect et considération, et cela passe par la rémunération pour le travail accompli. »
Laurence Mallette-Léonard, présidente de la Fédération étudiante du Québec
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