Après une pandémie, l’explosion des prix des denrées et des produits, la guerre en Ukraine, le transporteur ferroviaire ajoute une couche d’insécurité chez les Canadiens et les Canadiennes, particulièrement celles et ceux qui dépendent du réseau ferroviaire…
Peu avant l’annonce du lockout, le syndicat des Teamsters a exprimé son souhait de continuer à négocier. Malheureusement, l’employeur a choisi de mettre la chaîne d’approvisionnement canadienne et des dizaines de milliers d’emplois en danger.
Après une pandémie, l’explosion des prix des denrées et des produits, la guerre en Ukraine, le transporteur ferroviaire ajoute une couche d’insécurité chez les Canadiens et les Canadiennes, particulièrement celles et ceux qui dépendent du réseau ferroviaire.
« Nous sommes très déçus de la tournure des événements, a expliqué Dave Fulton, porte-parole de la CFTC à la table de négociation. La direction du Canadien Pacifique doit assumer l’entière responsabilité de la situation. C’est le CP qui a déclaré le lockout prévu ce soir, quand nous étions prêts à poursuivre les négociations. De plus, ils ont ensuite modifié les règles du jeu à la dernière minute quand est venu le temps d’échanger sur les termes d’un arbitrage final et obligatoire. »
Dans le cadre d’un arbitrage définitif et obligatoire, les parties conviennent d’accepter la décision de l’arbitre comme définitive. Les Teamsters étaient prêts à explorer ce type d’arbitrage, mais n’ont pas réussi à s’entendre avec l’employeur.
Les salaires et les pensions demeurent les principales pierres d’achoppement de ces pourparlers. Cependant, les négociations portent aussi sur ces conditions de travail qui remettent en question la capacité du chemin de fer à recruter et à conserver ses travailleurs et travailleuses.
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