Édition du 17 décembre 2024

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Grève sociale

Le 1er mai, les membres de la CSQ protestent contre l'austérité libérale

MONTRÉAL, le 1er mai 2015 - Les membres de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) participeront en masse, dans toutes les régions du Québec, aux actions et activités pour dénoncer l’austérité libérale. « Depuis un an, non seulement le gouvernement Couillard s’acharne à démolir les services publics, mais il menace de manière méprisante et insidieuse les acquis des travailleuses et travailleurs. Nous sommes des milliers à revendiquer des mesures concrètes pour relancer l’économie, favoriser l’expertise des employés de l’État, assurer un avenir viable à nos jeunes et des soins de qualité accessibles à l’ensemble des Québécoises et Québécois », lance Louise Chabot, présidente de la CSQ.

Nous ne nous laisserons pas museler

La liste des bêtises du gouvernement Couillard s’allonge au fil de sa gouvernance. Après deux bâillons pour faire adopter des lois rejetées par la majorité des citoyennes et citoyens, sa négociation de mauvaise foi avec les employées et employés de l’État, son abandon systématique des régions, son déploiement de mesures coercitives pour appuyer davantage les services de garde privés que ceux régis et subventionnés, son démantèlement de notre système de santé et de services sociaux, voilà que le gouvernement libéral s’attaque à l’éducation par les nombreuses compressions dont on voit déjà les conséquences néfastes.

« La seule chose que le gouvernement de Philippe Couillard réussisse bien c’est de mettre en colère non seulement les travailleuses et travailleurs, mais aussi l’ensemble de la population. Son ignorance des besoins véritables des gens, son refus de dialoguer avec la société civile et sa résistance maladive à revoir la fiscalité en profondeur recevront aujourd’hui le prix de son aveuglement », lance Louise Chabot dans l’appel à la mobilisation des membres de la CSQ pour les activités du 1er mai.

Le nécessaire dialogue social

Avant de faire de grands chambardements dans le réseau de la santé et des services sociaux, en petite enfance ou encore en éducation, le gouvernement doit intégrer dans sa réflexion un échange ouvert avec les intervenantes et intervenants du milieu. Ce n’est certes pas en bâillonnant le pouvoir législatif qu’on peut prétendre à un dialogue social. Le personnel de l’éducation, de la petite enfance, du réseau de la santé et des services sociaux sait ce que veulent dire des services publics accessibles et de qualité. Il serait grand temps qu’on l’écoute pour optimiser nos services publics plutôt que de le mépriser avec des offres patronales frôlant la menace.

Aujourd’hui, les enseignantes et enseignants du réseau scolaire et de l’enseignement supérieur, le personnel de soutien scolaire, les professionnelles et professionnels de l’éducation, les intervenantes en petite enfance, ainsi que tous leurs collègues seront dans la rue pour préserver l’État québécois d’une vision mesquine d’un parti politique au pouvoir.

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