Tiré d’Afrique en lutte.
Depuis lors, l’État a mené une série d’opérations pour « rétablir la paix et l’ordre ». Parmi ces efforts pour faire taire la dissidence, on peut citer l’arrestation de deux députés qui, dans un jugement rendu par le juge Mumcy (un proche du roi), ont été condamnés respectivement à 25 et 18 ans de prison. Dans une autre mesure répressive, le gouvernement a rejeté un recours contre la loi de 2008 sur la répression du terrorisme, qui contient un certain nombre de clauses antidémocratiques et permet de cibler les partis politiques. Cette loi a également interdit le Mouvement démocratique populaire uni (PUDEMO) et le Congrès de la jeunesse du Swaziland (SWAYOCO) et porté atteinte à la liberté d’association.
Plus récemment, le président du PUDEMO a été empoisonné et a survécu de justesse après avoir été admis aux soins intensifs.
De nombreux autres membres de divers partis politiques, en particulier des jeunes, sont en exil, quittant le pays par crainte pour leur vie, mais sont toujours traqués à l’étranger. D’autres croupissent en prison, en attente de leur procès, certains depuis 2021 – soit trois ans. Dans l’un des incidents les plus choquants, Bheka Magagula, un ancien agent des services correctionnels qui a fait défection du régime, a été retrouvé mort dans un fossé en République d’Afrique du Sud le 11 octobre 2024. Le gouvernement de l’Eswatini était connu pour rechercher Magagula depuis près de deux ans et avait même offert une récompense de 200 000 euros pour sa capture.
Tout cela se passe alors que le pays est confronté à une grave crise économique et sanitaire, avec des hôpitaux sans médicaments, sans moyens de transport, sans nourriture, sans matériel de travail et avec une grave pénurie de personnel. Le secteur de l’éducation souffre également et les écoles se plaignent du manque de matériel, de personnel et de nourriture.
Cette situation est particulièrement préjudiciable aux jeunes, qui réagissent en continuant d’organiser des manifestations et en menant des actions de plaidoyer. Les jeunes tentent également d’accroître la pression sur les partenaires internationaux et les gouvernements afin qu’ils imposent des sanctions contre le gouvernement de Mswati.
Ils continueront à se battre. La question est de savoir si quelqu’un à l’extérieur du pays les écoute.
Mlamuli Gumedze est un jeune militant et ancien président de l’Union nationale des étudiants du Swaziland.
Source : https://democracyinafrica.org
Traduction automatique de l’anglais
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