« Le ton a été cordial. On sent qu’on travaille dans le même sens, pour arriver à un règlement satisfaisant. La reprise des négociations, c’est ce qu’on demande depuis avant même le lockout. Nous espérons qu’Alcoa et Rio Tinto y consentiront et accorderont à leurs représentants les mandats de négocier nécessaires à la conclusion d’une entente », a déclaré le directeur québécois des Métallos, Alain Croteau.
Au cours de la rencontre, les représentants syndicaux ont déploré la façon dont l’employeur a mis fin abruptement aux négociations en déposant une deuxième offre finale et ultimement en déclenchant un lockout, alors que les pourparlers allaient auparavant bon train sur le régime de retraite et les mouvements de main-d’oeuvre. « Nous avons expliqué à la ministre que des pas importants avaient été faits du côté syndical, notamment en considérant le principe de l’implantation d’un nouveau régime de retraite qui ferait reposer le risque sur les épaules des travailleurs. Sitôt après, l’employeur a préféré cesser les négociations plutôt que de terminer les discussions pour en arriver à une entente. À deux reprises, les négociations ont été interrompues avec le dépôt d’une offre globale de l’employeur. Cela ne peut se régler qu’autour d’une table », relate Clément Masse.
Quoi qu’il en soit, le Syndicat attend avec impatience le résultat de la rencontre de la ministre avec la partie patronale, prévue également en fin d’avant-midi. Le Syndicat se tient à la disposition du conciliateur, si celui-ci juge bon de convoquer les parties à nouveau pour négocier. « C’est en se parlant, autour d’une table, des vrais enjeux que nous trouverons des solutions, pas en lançant des offres de façon irréfléchie », concluent les porte-paroles syndicaux.
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