Pour la FTQ, tout le processus de négociation est corrompu par l’intervention trop rapide du gouvernement dans les échanges entre syndicats et élus municipaux. « C’est une véritable farce et c’est se moquer de tout le processus légitime de négociation. Il est évident que l’employeur aura tout avantage à s’assoir sur ses deux mains et attendre la fin des délais pour que soit imposée SA convention collective. Ça ne tient pas la route et cela doit être dénoncé », d’ajouter le président de la FTQ.
« Si ce projet est adopté tel quel, je vous annonce déjà que nous allons contester la loi devant les tribunaux. La négociation et le droit de grève sont des droits fondamentaux reconnus de façon constitutionnelle. Le droit de négociation est protégé par la Charte des droits et libertés. Ce n’est pas vrai que les travailleurs et travailleuses du monde municipal vont laisser passer ce projet de loi sans réagir », conclut Daniel Boyer.