« Dire de pareilles sottises dénote un manque total de compréhension du rôle que les organisations syndicales jouent dans la société québécoise et révèle au grand jour la doctrine antisyndicale de l’entreprise depuis toujours. Le cancer est une terrible maladie, beaucoup de personnes qui nous sont chères combattent un cancer, certaines n’y ont pas survécu. C’est honteux et blessant de comparer le cancer au mouvement ouvrier » affirme le conseiller régional de la FTQ, Pascal Langlois.
Les syndicats ont toujours eu un effet de levier positif pour la société. « Tout le monde à Sept-Îles, les travailleuses et travailleurs, ainsi que les syndicats, ont eux aussi œuvré et milité pour la venue d’Aluminerie Alouette ici. Quelques hommes d’affaires et politiciens n’ont pas l’exclusivité de la réalisation de ce projet, mais bien toute la région, ne l’oublions pas », ajoute le représentant régional de la FTQ.
De plus, les travailleuses et travailleurs syndiqués d’ici dépensent leurs salaires ici, comme la majorité des gens. Nous avons contribué et contribuons toujours à notre économie locale, car nous habitons ici et nous avons à cœur le développement économique de notre région, de notre ville.
« Avec un taux de syndicalisation de 48 % sur la Côte-Nord, l’ancien cadre d’Alouette vient de dire à beaucoup de travailleuses et de travailleurs qu’ils ne sont qu’une maladie que l’on doit éradiquer. J’ose espérer que cette manière archaïque de voir les syndicats n’a plus sa place au sein des entreprises du Québec. La bonne nouvelle c’est que monsieur Blouin est à la retraite », poursuit Pascal Langlois.
« La direction de l’Aluminerie Alouette doit dénoncer et condamner les propos tenus par son ancien cadre. Aluminerie Alouette est une entreprise importante à Sept-Îles et elle doit œuvrer à la paix sociale et démontrer qu’elle ne voit pas la moitié des travailleuses et travailleurs d’ici comme un "cancer social" » conclut le représentant régional.
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