« Nous invitons l’administration de l’Université McGill à ne pas reproduire le même scénario auquel elle nous a habitué•es, c’est-à-dire celui de la contestation juridique du droit fondamental à la négociation collective », déclare Madeleine Pastinelli, présidente de la FQPPU. « Elle a pu constater d’elle-même que c’était une stratégie perdante, et ce, autant en ce qui concerne les relations de travail que l’image de l’université. » La FQPPU invite donc McGill à prendre acte de la volonté de ses professeur•es et à reconnaître la légitimité de leur démarche sans délai.
L’AMPFA emboîte le pas à deux syndicats déjà existants à l’Université McGill, soit l’Association mcgillienne des professeur•e•s de droit (AMPD) et l’Association mcgillienne des professeur•e•s d’éducation (AMPE). « Partout au Québec, les professeur•es d’université sont syndiqué•es depuis longtemps, fait valoir Catherine Leclerc, présidente par intérim de l’AMPFA et professeure agrégée au Département des littératures de langue française, de traduction et de création. À présent, les professeur•es de McGill les rattrapent et rectifient une anomalie historique. Il était temps ! »
En guise de rappel, McGill avait engagé une longue et coûteuse bataille juridique pour empêcher l’accréditation de l’AMPD. Le Tribunal administratif du travail n’a pas retenu les arguments de l’Université et a accrédité le syndicat en 2022. L’AMPE, pour sa part, se trouve présentement devant le même tribunal, puisque McGill a de nouveau choisi la voie de la contestation du droit à la négociation collective.
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