« La nouvelle est tombée le 9 mai dernier, la direction a annoncé qu’elle fermerait 18 lits de courte durée en gériatrie active à l’Hôpital Santa-Cabrini, car il n’y a plus de médecins pour donner des services sur cette unité. Cette décision aura non seulement un impact sur la population âgée qui passe dans cette unité pour des évaluations à Santa-Cabrini, mais cela va aussi engendrer soit des suppressions de postes, soit des déplacements de personnel, c’est une aberration ! », affirme Annie Blanchard, vice-présidente de la FIQ- SPS ESTIM.
Quelques faits
– La population de l’urgence de l’Hôpital Santa-Cabrini accueille une proportion de 43 % de personnes âgées de plus de 75 ans ;
– L’unité de gériatrie active est un passage déterminant pour les personnes âgées puisqu’elle permet un diagnostic, ainsi qu’une analyse des besoins de santé et de prise en charge des patients ;
– L’unité de gériatrie active permet de retarder le placement en CHSLD grâce à une équipe de professionnels multidisciplinaire ;
– 12 professionnelles en soins seront touchées par cette fermeture de lits.
« Nous demandons à la direction de revenir sur sa décision. La pérennité des services en gériatrie ne peut pas reposer exclusivement sur la disponibilité des médecins. Nous interpellons le CIUSSS de l’Est-de-l’Île-de-Montréal afin que des ressources soient mobilisées pour maintenir les services. Nous sommes persuadées que cette situation pourrait être l’occasion pour la direction de donner plus de places aux infirmières praticiennes spécialisées. Dans un contexte de listes d’attentes pour les personnes âgées et d’une volonté de Marguerite Blais de donner des services de qualités aux personnes âgées, les bottines devront suivre les babines, nous invitons la direction à s’adresser au ministère ! », ajoute Annie Blanchard.
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